FACE à la rue (Série de 13 épisodes x 30 minutes)

UGS : FACE à la rue (Série de 13 épisodes x 30 minutes) Catégorie :

Description

 

FACE À LA RUE
L’itinérance dérange!
Avez-vous déjà détourné le regard d’un mendiant?

 

FACE À LA RUE est une série docu-réalité de 13 épisodes qui montre l’itinérance comme vous ne l’avez jamais vue! Chaque épisode présente le cheminement courageux d’hommes et de femmes qui essayent de se sortir de la rue et d’autres qui n’y arrivent pas. Ce monde où l’espoir et le doute s’entrechoquent nous est raconté avec profondeur, de façon franche et touchante. Voir les protagonistes réels dans chaque épisode.
Dans cette quête, Jean-Marie Lapointe avec sa sensibilité coutumière,  agit comme un guide engagé et compétent auprès de ces rescapés de la rue. Pour le téléspectateur, Jean-Marie est en quelque  sorte le traducteur des émotions, des motivations et des déceptions vécues par ces êtres par qui on apprend qu’entre notre errance et leur itinérance, il n’y a qu’un pas. Les itinérants que côtoie Jean-Marie racontent avec franchise et courage comment ils en sont arrivés là, comment ils survivent au quotidien entre leurs abris de fortune, les lieux d’aide et la rue où ils se sentent bien seuls et comment ils s’en sortent.
FACE À LA RUE adopte une approche digne et vraie dans l’image et dans le propos, envers ceux que l’on croise sans se retourner.
FACE À LA RUE
vous permettra peut-être de les regarder dans les yeux pour la première fois?
Réalisé par Maude Sabbagh – Idée originale Lyne Denault et Jean-Marie Lapointe

Production :Trinome Inter 2017
(Secondaire à général)
Encodage pour malentendants
13 émissions x 22 minutes
Achat :DVD et lien numérique $139 l’émission, 999$ pour la série de 13 émissions

Mark, Rahsaan, Roger – Épisode 1
Mark, Rahsaan et Roger ont vu leur vie prometteuse s’écrouler à cause de leurs dépendances. Athlète, homme d’affaires, célébrité, virtuose… encore une fois, on réalise que se retrouver à la rue ça peut arriver à tout le monde.  Et quand on a connu du succès et qu’on perd tout, la pente peut être encore plus difficile à remonter.  Dans cet épisode Jean-Marie rencontre des hommes qui se livrent avec générosité sur leur parcours difficiles et leurs rêves brisés.
Roger, 65 ans
C’est à l’adolescence que Roger a consommé sa première bière et il a aimé ça… un peu trop même.  Son goût pour l’alcool ne l’a toutefois pas empêché de faire des études universitaires et d’occuper des emplois importants dans le domaine du sport, sa passion. Petit à petit, l’alcool a pris le dessus et sa vie a dérapé. Aujourd’hui, Roger vend et écrit pour le journal « L’itinéraire ». Il poursuit sa lutte contre son alcoolisme, un jour à la fois, avec son magnifique sourire et le cœur rempli d’espoir.
Rahsaan, 44 ans
Ancien joueur des Alouettes de Montréal, Rahsaan avoue avoir de gros problèmes de consommation depuis sa jeunesse.  Ça ne l’a toutefois pas empêché de fonder une famille et de se bâtir une carrière d’athlète professionnel.  De mauvaises décisions lui ont tout fait perdre : Sa femme, ses enfants, son estime.  Même ses parents lui ont fermé la porte.  Ce sympathique gaillard qui cherche encore à reprendre le contrôle de sa vie laisse poindre une lueur d’espoir en se confiant à Jean-Marie.
Mark, 57 ans
Violoniste virtuose Mark Landry est bien connu dans le paysage montréalais. Son talent aurait pu le mener à une carrière prolifique.  La maladie mentale et la dépendance l’ont tenu à l’écart des grandes scènes : C’est plutôt dans la rue et les couloirs du métro que le public peut apprécier sa musique.  Malgré un mode de vie difficile qui use, il se dit en bonne santé et est persuadé qu’il deviendra centenaire.
Thème sous-jacent : solitude, dépendance, talent, passion, rêve brisé

Vincent et Jonathan – Épisode 2
Jean-Marie rencontre Vincent et Jonathan, des jeunes de la rue ainsi que leurs parents. Ces derniers assistent impuissants à la déchéance de leur enfant et tentent de les aider.  Malgré les déceptions, l’incompréhension et l’inquiétude, ils se donneront le droit d’y croire encore. Le chemin vers la sobriété est parfois ardu, mais il y toujours une lueur d’espoir qui brille au bout du tunnel.
Jonathan, 33 ans
Jonathan vit dans la rue depuis une quinzaine d’années.  Il a fumé son premier joint à l’âge de 6 ans, a connu de nombreuses familles d’accueil et a fait de la prison. Malgré les épreuves et une jeunesse difficile, il cherche toujours « la recette » pour s’en sortir et trouver un équilibre. C »est un jeune homme attachant qui a conservé son regard d’enfant. Nous assisterons à des retrouvailles inespérées entre Jonathan et son père Mario.

Vincent, 27 ans Vincent est issu d’une « bonne famille », avec une mère aimante et présente. Pourtant, de mauvaises décisions et des fréquentations douteuses l’ont conduit à la rue à l’âge de 17 ans. Après un ultimatum lancé par sa mère Michèle, il trouvera enfin le courage de demander de l’aide auprès de La Maison Jean Lapointe et fera ensuite un retour aux études. Une lueur d’espoir pointe à l’horizon pour lui, en souhaitant que cette fois c’est  la bonne.
Thèmes sous-jacents
 : La rue et la dépendance, au-delà delà de l’amour parental

Véronique et Lisette –Épisode 3
Jean-Marie rencontre Véronique en pleine situation d’itinérance et Lisette qui vient d’en sortir. Il tentera d’en apprendre davantage sur leur réalité qui est bien plus difficile de celle des hommes.
Cet épisode choc, trace les portraits de Véronique et de Lisette. Véronique, issue d’une bonne famille et qui a étudié à l’école privé, se considère comme une itinérante. Quant à Lisette, elle a depuis peu trouvé la force de se sortir de la rue. On découvre leur dure réalité ainsi que le jugement et les dangers auxquels elles doivent faire face au quotidien.
Véronique, 50 ans
Rencontrée par hasard directement sur la rue, Véronique a gentiment accepté de partager son histoire avec Jean-Marie. Malgré une bonne famille et des études dans des écoles privées, elle s’est retrouvée à la rue suite à une dépression et un deuil non fait.  Elle vit maintenant dans une situation précaire dans un appartement qu’elle qualifie de « trou à rats » et trouve la générosité d’aider d’autres filles avec qui elle agit comme une « maman de rue ». Malheureusement elle a tendance à s’oublier à travers ça.
Lisette, 56 ans Lisette, c’est l’authenticité pure et simple. Elle se livre à Jean-Marie avec générosité et candeur. Avec son passé trouble et le rejet de sa famille, elle a su demander de l’aide auprès de l’organisme « La rue des femmes ». Aujourd’hui sobre et sortie de la rue, elle s’implique bénévolement dans un comité afin de rendre visible l’itinérance des femmes. C’est la preuve incarnée que tout est possible.
Thème sous-jacent : L’itinérance au féminin

Daniel et Martin – Épisode 4
Un épisode empreint d’espoir qui nous en apprend plus sur l’importance du travail. Jean-Marie fait la rencontre de Daniel, un homme fier qui a tout perdu et du sympathique couple formé par Martin et Sandra.
Suite à une dépression, Daniel s’est retrouvé à la rue. Après une période d’itinérance, il a demandé de l’aide et fait maintenant partie d’un programme de réinsertion sociale. Il reprend sa vie en main et l’avenir lui appartient.  Martin, un grand gaillard au passé trouble, a quitté son emploi en raison d’une blessure, il attend une opération et souhaite réintégrer le marché du travail. Il nous présente Sandra, la femme de sa vie avec qui il entrevoit l’avenir.
Martin, 45 ans et Sandra, 33 ans 
Sous ses airs de dur à cuire, se cache un grand sensible. Martin a eu une enfance difficile et a passé  plus de 13 ans dans la rue. Au moment du tournage, il vivait en colocation.
Travailleur du milieu de la construction, il doit subir prochainement une opération au genou qui lui permettra de retourner sur le marché du travail. Il désire ainsi donner un sens à sa vie et être utile à la société.
Son amoureuse, Sandra, vient tout juste de sortir de prison, où elle a passé la dernière année. Ensemble ils aspirent à une vie sobre et souhaitent éventuellement avoir un enfant.
Daniel, 46 ans  
Pour certains, la période passée dans la rue dure plusieurs années, pour d’autres, elle n’est qu’épisodique, c’est le cas de Daniel. Ce dernier ne boit pas et ne consomme pas de drogues.  Suite à une rupture, il a fait une dépression et s’est retrouvé dans la rue. La solitude est devenue sa meilleure amie.  Aujourd’hui, grâce à un programme de réinsertion sociale, il a décroché un boulot et reprend sa vie en main.  Il souhaite partager son histoire pour prouver que la rue, ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand.
Thème sous-jacent : Le travail et l’amour

Nelson, Hélène et Nathan – Épisode 5
Rencontre avec Nathan du Smile Movement, Nelson et Hélène qui vivent dans la rue par choix.
Par une journée glaciale de décembre, Jean-Marie se rend au « bunker » du métro Champs-de-mars où « habitent » quelques itinérants. Frigorifié, il cherche à comprendre pourquoi des gens peuvent délibérément choisir de vivre dans la rue.
 Il accompagne Hélène qui rend visite à son fils qui est sous la tutelle de la DPJ et fait des belles rencontres avec le souriant Nathan, avec qui il sort distribuer des tuques aux gens de la rue.
Hélène, 47 ans
On peine à croire que cette belle jeune femme est dans la rue par choix. Quand Jean-Marie l’a rencontrée, elle était au début d’une grossesse qui s’est, malheureusement terminée, en fausse- couche dans la toilette chimique du Bunker... Quelques mois après cette première rencontre, Hélène a repris sa vie en main et commence à voir plus loin qu’une journée à la fois. Elle demande à Jean-Marie de l’accompagner lors de sa visite à son fils, qui est présentement sous la tutelle de la DPJ.

Nelson Diplômé en cuisine, Nelson, alias Fridge, est avant tout un marginal. Il a subi un accident qui l’a conduit au chômage puis à l’aide sociale.  Rebel dans l’âme, il en a eu assez de suivre les règles et de vivre dans le moule et a volontairement choisi la rue. Croisé par hasard quelques mois plus tard, on apprend qu’il s’est trouvé un appartement, le bunker où il vivait étant devenu trop malsain
Thème sous-jacent : Marginalité

Bertrand et les frères Réal et Dany –Épisode 6
Jean-Marie retrouve Bertrand, un ex-itinérant ainsi que deux frères mendiants.  Que ce soit en quêtant ou en vendant le magazine  L’itinéraire, ces hommes gagnent leur vie, à leur façon.
On se rend à Granby ou Jean-Marie devient Camelot d’un jour et retrouve Bertrand qu’il a connu, il y a plus de 15 ans, dans la rue, à Outremont. On rencontre aussi les frères Réal et Dany qui traversent ensemble les difficultés de la vie.
Bertrand, 56 ans
Bertrand, alias Monsieur Sutton, quêtait dans Outremont quand Jean-Marie l’a rencontré pour la première fois. À l’époque, drogues, criminalité, motards et prison faisaient partie de son univers. Aujourd’hui, après plus de 36 années passées dans la rue et de nombreuses thérapies, Jean-Marie retrouve un homme nouveau. Camelot pour le magazine « L’Itinéraire », Bertrand a le vent dans les voiles et il nous raconte comment sa foi l’a sauvé.
Réal, 41 ans et Dany, 38 ans
Très affectés par la mort de leurs parents, ces deux frères représentent tout l’un pour l’autre. Quêter est la façon selon laquelle ils gagnent leur vie beau temps, mauvais temps; été comme hiver.  Le duo tente du mieux qu’il peut de se maintenir à flot et aspire à trouver un appartement.  Pour eux, ce serait là un premier pas vers un avenir meilleur.
Thème sous-jacent : Dignité, rejet, gagner sa vie

François, Tommy et Christian – Épisode 7
Une journée dans la rue avec François où l’expression « tendre la main » prend tout son sens. Jean-Marie et François partent à la rencontre de Tommy et Christian, deux personnes en situation d’itinérance afin de leur apporter un peu d’écoute et de réconfort.

Jean-Marie fait la connaissance de « Doudoune », la chatte et la complice de François qui a littéralement sauvé la vie de ce dernier. L’émotion est à son comble quand pour la première fois, François retourne sur les lieux, où un soir de janvier 2014, il a frôlé la mort.
François 52 ans
Le dessous du pont Jacques-Cartier a été son dernier domicile après 14 années d’itinérance. Puis, un jour de janvier 2014, sa vie a basculé. Après avoir subi de sévères engelures, François a dû se faire amputer une partie de la main.  Sans l’intervention des ambulanciers, il serait mort. Aujourd’hui, il est toujours dans la rue, mais maintenant, c’est pour tendre la main et aider les autres.
Tommy alias ‘’junior’’ 22 ans et sa chienne Cookie
Tommy est un jeune gaspésien arrivé dans la région de Montréal il y a quelques mois. Rencontré par hasard lors de la tournée de distribution de sandwiches de François, il nous raconte combien sa chienne Cookie est importante pour lui. Il aspire à se trouver un appartement où les animaux sont acceptés et à se trouver du travail.
Christian « nom fictif »
Il est la preuve vivante que l’habit ne fait pas le moine! Jean-Marie a eu toute une surprise d’apprendre que ce beau jeune homme, bien vêtu vivait dans la rue depuis un mois. Visiblement, Christian traverse des moments difficiles. Jean-Marie lui a donné les coordonnées de quelques ressources qui peuvent lui venir en aide tout en souhaitant que sa situation se rétablisse rapidement.
Thèmes sous-jacents : Tendre la main et l’importance des animaux

 

Yvon, Fernand & Gilles – Épisode 8
Yvon, Fernand & Gilles partagent les difficultés de vieillir dans la rue.

Une fois de plus, on constate à quel point la rue, c’est difficile surtout pour les personnes plus âgées. Vous serez touchés par l’histoire de Yvon, qui grâce au Pas de la rue, a retrouvé la sobriété. Gilles et Fernand, des frères de rue, dont la grande amitié se termine brusquement quand la mort frappe. On découvre aussi l’autre côté de la médaille, quand on accompagne des policiers pour qui, tendre la main, fait partie de leur travail quotidien.
Fernand, 63 ans et Gilles 60 ans
« On ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis », cette citation bien connue prend tout son sens quand on rencontre Fernand et Gilles. Les deux hommes se sont rencontrés dans la rue il y plus de 15 ans et sont devenus des « frères de rue ». Ils ont tissé des liens solides et sont devenus colocataires. Ils ont quêté, ont consommé, se sont supportés et entraidés jusqu’au dernier souffle de Gilles qui, malheureusement, est décédé en janvier dernier.
Yvon, 61 ans  
Yvon a passé une grande partie de sa vie à consommer de l’alcool et à commettre des méfaits, avant de découvrir l’organisme Le Pas de la rue. Comme plusieurs autres,  il y a trouvé le réconfort, l’aide et l’écoute dont il avait besoin.  Pas à pas, supporté par l’organisme, ses amis et Marie-Claude, une policière qui l’encourage, il reprend le contrôle de sa vie et est maintenant prêt à franchir une nouvelle étape vers sa réhabilitation.
Thème sous-jacent 
: Vieillesse, alcool et autorités

Alexandre et Jesse – Épisode 9
Rencontre avec Alexandre de SOS Itinérance et Jesse, qui a vécu dans la rue de 12 à 18 ans.
Les troubles de santé mentale sont l’une des raisons qui mènent à la rue. C’est l’histoire du jeune Jesse dont le cas ne correspond pas aux critères de prise en charge du réseau de la santé et des services sociaux de l’État.  Avec patience et compassion, Alexandre aide Jesse à abattre les barrières pour aller de l’avant.
Alexandre, 36 ans  Il y a une quinzaine d’années, Alexandre s’est retrouvé à la rue à la suite d’une rupture amoureuse. Il a vendu de la drogue et a connu la prison. Aujourd’hui ce grand gaillard au grand cœur consacre tout son temps à l’organisme qu’il a fondé: SOS itinérance. Sans subvention et vivant simplement de son chèque d’aide sociale, il souhaite, avec son équipe de bénévoles, aider le plus de gens possible et particulièrement ceux qu’on a tendance à oublier.
Jesse, 20 ans  Jesse n’a jamais consommé de drogues à part la médication qui lui est prescrite. Avec son manque d’estime, son TDAH et son léger problème de santé mentale, c’est le cas type du gars qui ne cadre dans aucun moule.  Il a été dans la rue de l’âge de 12 à 18 ans avant de rencontre Alexandre qui  l’a pris sous son aile. Aujourd’hui, il reprend tranquillement sa vie en main et cherche la place qui lui revient
Thème sous-jacent : Santé mentale, estime de soi


 

Frank, Laurent et Marjorie – Épisode 10
Frank, Laurent et Marjorie sont des nomades anticonformistes qui ont choisi la rue.

Les histoires racontées dans cet épisode ont en commun la soif de liberté! Impossible de ne pas s’attacher à Frank et Laurent, deux jeunes qui sont dans la rue par choix; pour l’indépendance et l’aventure. Vous serez aussi surpris de découvrir le passé trouble de Marjorie.  Cette jeune rebelle à la voix douce et au visage angélique met aujourd’hui toute son expérience au service des autres.
Frank, 30 ans
La rue, il la connait bien, ça fait une quinzaine d’années qu’il y est. Si on devait décrire Frank en un seul mot ça serait : INTENSITÉ. On sent sa douleur quand il nous raconte son histoire. Quand il nous parle de ses enfants qu’il ne voit plus, on le sent meurtri, écorché. Même s’il a cessé de consommer des drogues dures, l’alcool prend encore beaucoup de place dans son quotidien. On verra aussi son désir de réorganiser sa vie et d’entreprendre des démarches pour aller de l’avant.
Laurent, 25 ans 
Les 5 dernières années, Laurent les a passées à se promener aux 4 coins du pays. Il joue de la musique, déniche parfois de petits boulots et repart aussitôt, au gré du vent et de ses humeurs. Il a d’ailleurs ramené sa chienne Léa de son dernier périple en Colombie-Britannique et depuis, ils sont inséparables.  On rencontre aussi la belle Éloïse, son amoureuse. Un couple hétéroclite mais qui transpire l’amour, la gentillesse et la tendresse. Ce sont les « Roméo et Juliette » des temps modernes, comme l’a si bien dit Jean-Marie.
Marjorie, 33 ans
Voix douce, visage angélique, sourire ravageur, on a peine à croire qu’à 13 ans, Marjorie était droguée et dormait dans la rue.   Aujourd’hui, Marjorie donne des cours de yoga et enseigne différents ateliers. Elle entretien sa spiritualité et canalise ses énergies de façon positive en apportant de l’aide aux autres. Elle est la co-fondatrice du centre de Géosophie qui propose une approche alternative dans la quête du bien-être.
Thème sous-jacent : marginalité, nomadisme, liberté, la rue par choix

 

 

Line et Karine – Épisode 11
Pour Line e Karine, un petit déclic donne l’élan pour entreprendre de grands changements.
Ces deux femmes aux parcours tumultueux se livrent à Jean-Marie avec générosité et sans réserve.  Line a fait face à ses démons, a su demander de l’aide et entrevoit aujourd’hui un avenir heureux auprès de ses enfants. Karine chemine doucement, se débrouille au jour le jour et aspire à donner un sens à sa vie. Dans les deux cas, elles ont décidé de mettre leur passé de côté et de regarder vers l’avenir.
Karine, 37 ans
  Jean-Marie a accompagné Karine dans sa journée « le premier du mois ». Après avoir récupéré son chèque d’aide sociale au Sac à dos, elle va encaisser le maigre 678$. Après avoir payé sa chambre d’hôtel où elle habite, il ne reste pas grand-chose pour manger et subvenir à ses besoins.  Heureusement elle peut compter sur les banques alimentaires. Après presque 20 ans de consommation et d’errance, Karine a déjà amorcé sa reconstruction. Elle a cessé de consommer et de se prostituer il y a quelques années. Ses prochains objectifs sont maintenant de se trouver un appartement et de renouer avec ses enfants.
Line, 55 ans Alcoolisme, toxicomanie et trouble de la personnalité limite… Ce sont les raisons qui ont mené Line à la rue il y a quelques années.  Un conjoint mal choisi l’a conduite au fond du gouffre: consommation, vol à l’étalage, liens familiaux brisés, estime perdue. La pente a été ardue mais Line est parvenue à la remonter avec l’aide de l’équipe du Logis Rose Virginie où elle a passé 3 ans. Avec eux, elle a repris confiance et a pu redonner un sens à sa vie. Aujourd’hui, elle s’est pardonné, a retrouvé l’estime et c’est lors du défilé de mode où elle parade fièrement pour l’organisme, que Jean-Marie l’a rencontrée.
Thème sous-jacent : Se reconstruire, retrouver l’estime de soi


 

Le curé Paradis et les gens de la rue – Épisode 12
L’abbé Paradis, un ex-itinérant, offre sandwiches et café aux âmes blessées de la rue. Pendant deux jours Jean-Marie a patrouillé les rues avec celui qu’on surnomme le « curé de la rue ». Ce dernier connait bien la dure réalité de la consommation et de l’itinérance puisqu’il a lui-même passé plusieurs années dans la rue. Aujourd’hui sobre, il distribue des sandwiches et du café en plus d’offrir une bonne oreille aux gens de la rue et ce, peu importe leur origine et leur croyance
L’abbé Claude Paradis, 61 ans 
Originaire de la Gaspésie, Claude Paradis a connu l’enfer de la consommation et a passé 3 ans dans la rue.  Il se souvient bien des difficultés, des rigueurs de l’hiver mais c’est le manque de dignité qui l’a le plus ébranlé. Il avoue avoir pensé au suicide mais une petite voix intérieure lui a conseillé d’offrir sa vie aux autres plutôt que de se l’enlever. Depuis ce temps, il parcourt les rues, rencontre des gens, distribue de la nourriture et célèbre des messes pour les personnes décédées dans la rue. Cette approche lui rappelle quotidiennement que la ligne est mince et qu’il doit faire attention à lui pour ne pas y retourner.
 
Jean-Marie a passé deux journées avec l’abbé Paradis et ensemble ils ont fait plusieurs belles rencontres dans le quartier où de nombreux autochtones de différentes nations ont élu domicile.
Jean-Simon 31 ans
Dans la rue depuis 4 ans, Jean-Simon s’est retrouvé là après à une dépression liée au décès de sa petite fille.
Linda Anne 46 ans et Benoit, 55 ans
Le fils de Linda est mort dans la rue à l’âge de 20 ans. Aujourd’hui, dans la rue à son tour, elle cherche des réponses à cette mort tragique. Son amoureux Benoit la supporte du mieux qu’il peut. Ces deux protagonistes fréquentent des refuges et vivent un jour à la fois.
Lizzie, 48 ans
Cette femme autochtone souffre d’isolement depuis qu’elle s’est installée à Montréal. Elle nous parle de sa fille dont la garde lui a été retirée et de ses amputations aux mains et à la jambe causées par des engelures quand elle était enfant.
Larry 50 ans et Eva 49 ans 
Après avoir dormi dans les ruelles, ce couple d’autochtones a maintenant son petit appartement. Éva nous partage un chant Inuit.
Shiap 36 ans, Philip 46 ans, Ronnie 46 ans, Brian 42 ans et Natasha 38 ans 
On parle de consommation et d’alcool un fléau important dans cette communauté.
Thème sous-jacent : dignité, espoir, réalité autochtone

 

Toujours fragile – Épisode 13
On retrouve des gens qu’on a vus plus tôt dans la série.  Où en sont-ils dans leur vie?
Au fil des mois l’équipe de Face à la rue a rencontré des dizaines de personnes qui se sont livrées avec générosité et franchise à Jean-Marie. Certains sont restés en contact avec des membres de l’équipe; d’autres ont été croisés par hasard au coin d’une rue.  Plusieurs mois plus tard, on a eu la chance de revoir Jonathan et son père Mario, Véronique, Danny, Christian et Fernand qui nous donnent de leurs nouvelles.
Jonathan et son père
La première fois qu’on a croisé Jonathan, c’était en face de l’Accueil Bonneau, il attendait impatiemment la visite de son père. Ils nous ont alors permis d’assister à leurs retrouvailles. Quelques mois plus tard où en sont-ils?
Véronique 
Rencontrée dans un logement insalubre au début de l’hiver, nous avons perdu la trace de Véronique pendant plusieurs mois après que son appartement eut été condamné. On la retrouve avec une personne très importante pour elle.
Réal et Danny  
On se souviendra que ces deux frères ne s’étaient pas présentés à leur dernier rendez-vous avec Jean-Marie. Mais où étaient-ils et que deviennent-ils?
Christian
Rencontré sur un banc de parc avec François, Christian était complètement démuni de se retrouver dans la rue. Aujourd’hui, il est ailleurs
Fernand  La dernière rencontre avec Fernand s’était faite sur une note plutôt triste alors qu’il venait de perdre son meilleur ami et frère de rue. Plusieurs mois plus tard, comment va-t-il et comment traverse-t-il ce deuil?
Thème sous-jacent :  fragilité, cheminement, courage, espoir