Description
Je ne veux pas mourir, APU UI NEPIAN
Ce documentaire est une histoire vécue de trois hommes autochtones. Maranda, Raymond et Vincent itinérants Ils ont convenu de passer 10 jours dans la forêt vivant une mode de vie traditionnelle avec une absence de la vie urbaine et loin de leurs dépendances. Ils sont accompagnés par Paul Rivet, réalisateur du film et intervenant, ainsi qu’un aîné Innu et deux guides Innus qui leur partagent leurs savoir-faire. La fierté qui vient avec une connaissance de son identité est mise de l’avant dans le film.
L’idée de faire ce documentaire vient de la tristesse à voir des jeunes autochtones, talentueux et brillants, qui se détruisent en consommant des drogues et de l’alcool. Mais le monde d’aujourd’hui les attire vers le déracinement, l’acculturation et le vide émotionnel et spirituel.
Ma famille vient de la communauté Innu de Betsiamites, j’y ai vécu une partie de mon enfance, mais j’ai passé la majorité de ma vie à Montréal. Je suivais ma mère dans ses allées et venues entre la communauté et la ville, alors qu’elle s’enfonçait de plus en plus dans la drogue et l’alcool. J’ai alors coupé les ponts avec elle pendant quelque temps. J’ai voulu me prendre en main et me sortir de ce cercle vicieux.,je suis devenu intervenant social en milieu autochtone Je connais des centaines d’autochtones qui sont dans la rue à Montréal. Ils sont perdus, ne savent pas quoi faire ni où ils vont. En tant qu’intervenant, je me donne corps et âme pour les aider, je vois bien que la simple intervention classique n’est pas suffisante.
J’ai eu l’idée de ce documentaire, je veux démontrer que la nature et l’aventure, dans un mode de vie ancestral, peut être une manière plus constructive d’arrêter la consommation que les techniques de thérapie habituelles. Ce film fera vivre l’expérience de ce qu’était la vie de nos peuples autrefois, avec les meilleurs conseils que nous pouvons obtenir de nos aînés, afin d’établir une transmission du savoir culturel qui est spécifique chez les Première Nations. Cette culture et ce passé sont en train de disparaître car il y a un manque d’intérêt chez les jeunes autochtones qui vivent en milieu urbain.
Ce sera une expérience enrichissante d’abord pour eux, mais aussi très valorisante pour tous les jeunes de toutes les communautés qui verront le film. Je veux donc faire partager cette démarche avec ceux qui sont rejetés à cause de leurs dépendances, que ce soit en ville où dans les communautés. (Paul Rivet, réalisateur)
Trinôme Inter., 2012
(Secondaire à général)
46 minutes
Achat: DVD 159$
Droits de projection publique inclus
